31-03-2019
Interview de Jean-Marc Raynal, Chef de la Garderie Fédérale
Il fait beau dans le Tarn et la pêche en première catégorie piscicole est ouverte, les pêcheurs en profitent. Les gardes-pêche quant à eux veillent au respect des réglementations. Rencontre avec Jean-Marc Raynal, Responsable de la Garderie Fédérale.
1 - Bonjour Jean-Marc, pouvez-vous vous présenter ?
Une présentation de la Garderie fédérale ? Je m’appelle Jean-Marc RAYNAL, j’ai 48 ans et je suis agent départemental. J’ai commencé mes missions en tant que garde-pêche particulier en 2004 pour l’AAPPMA de Teillet-Haut Dadou. J’ai ensuite intégré la Garderie Fédérale (2015). Dans les deux cas, en qualité de bénévole. Aujourd’hui, je dirige une brigade fédérale qui se compose de huit gardes assermentés. Nous effectuons des missions de contrôle sur tous les baux de pêche détenus par la Fédération de pêche du Tarn.
2 – Quelles sont les principales missions d’un garde-pêche ?
Nos missions sont tout d’abord de contrôler l’exercice de la pêche et de faire le lien entre les pêcheurs et la Fédération. D’ailleurs, nous avons également pour rôle d’informer et de sensibiliser chacun d’entre eux. Notre priorité est d’avant tout faire de la prévention mais nous pouvons aussi dresser des procès-verbaux si une infraction est constatée. Enfin, nous agissons pour le milieu aquatique et à ce titre nous pouvons également signaler d’éventuelles pollutions ou dégradations des rivières auprès de l’Agence Française pour la Biodiversité.
3 – Comment s’est déroulée l’ouverture de la pêche de la truite ?
Elle s’est bien déroulée ! Nous avons contrôlé 203 pêcheurs très exactement et aucune infraction n’a été relevée. Pour la majorité, les pêcheurs sont compréhensifs, notamment vis-à-vis de la nouvelle réglementation concernant les quotas sur les cours d’eau de 1ère et 2ème catégorie piscicole. Je suis satisfait de voir que les mentalités ont évolué et que les pêcheurs sont désormais sensibilisés par une réelle nécessité de protéger les salmonidés comme la truite fario.
4 – Quelles sont les infractions les plus relevées lors d’un contrôle ?
La pêche au leurre en 2ème catégorie pendant la fermeture du brochet est une infraction fréquente et ensuite, je dirais le dépassement du quota de poissons malgré un fort recul sur ces 2 dernières années.
5 - Les pêcheurs se plaignent souvent d’un manque de contrôle, que répondez-vous à cela ?
Tous les gardes-pêche qui composent notre Garderie Fédérale sont conscients de ces attentes et nous mettons tout en œuvre pour y remédier avec l’aide des 40 gardes particuliers d’AAPPMA. En effet, une réglementation n’est valable que si elle est contrôlée et surtout comprise. Les pêcheurs ressentent donc cette nécessité de nous voir régulièrement. Parfois, simplement pour répondre à leurs questionnements mais aussi pour qu’ils voient que nous constatons par nous-mêmes qu’une réglementation est correctement appliquée.
1 - Bonjour Jean-Marc, pouvez-vous vous présenter ?
Une présentation de la Garderie fédérale ? Je m’appelle Jean-Marc RAYNAL, j’ai 48 ans et je suis agent départemental. J’ai commencé mes missions en tant que garde-pêche particulier en 2004 pour l’AAPPMA de Teillet-Haut Dadou. J’ai ensuite intégré la Garderie Fédérale (2015). Dans les deux cas, en qualité de bénévole. Aujourd’hui, je dirige une brigade fédérale qui se compose de huit gardes assermentés. Nous effectuons des missions de contrôle sur tous les baux de pêche détenus par la Fédération de pêche du Tarn.
2 – Quelles sont les principales missions d’un garde-pêche ?
Nos missions sont tout d’abord de contrôler l’exercice de la pêche et de faire le lien entre les pêcheurs et la Fédération. D’ailleurs, nous avons également pour rôle d’informer et de sensibiliser chacun d’entre eux. Notre priorité est d’avant tout faire de la prévention mais nous pouvons aussi dresser des procès-verbaux si une infraction est constatée. Enfin, nous agissons pour le milieu aquatique et à ce titre nous pouvons également signaler d’éventuelles pollutions ou dégradations des rivières auprès de l’Agence Française pour la Biodiversité.
3 – Comment s’est déroulée l’ouverture de la pêche de la truite ?
Elle s’est bien déroulée ! Nous avons contrôlé 203 pêcheurs très exactement et aucune infraction n’a été relevée. Pour la majorité, les pêcheurs sont compréhensifs, notamment vis-à-vis de la nouvelle réglementation concernant les quotas sur les cours d’eau de 1ère et 2ème catégorie piscicole. Je suis satisfait de voir que les mentalités ont évolué et que les pêcheurs sont désormais sensibilisés par une réelle nécessité de protéger les salmonidés comme la truite fario.
4 – Quelles sont les infractions les plus relevées lors d’un contrôle ?
La pêche au leurre en 2ème catégorie pendant la fermeture du brochet est une infraction fréquente et ensuite, je dirais le dépassement du quota de poissons malgré un fort recul sur ces 2 dernières années.
5 - Les pêcheurs se plaignent souvent d’un manque de contrôle, que répondez-vous à cela ?
Tous les gardes-pêche qui composent notre Garderie Fédérale sont conscients de ces attentes et nous mettons tout en œuvre pour y remédier avec l’aide des 40 gardes particuliers d’AAPPMA. En effet, une réglementation n’est valable que si elle est contrôlée et surtout comprise. Les pêcheurs ressentent donc cette nécessité de nous voir régulièrement. Parfois, simplement pour répondre à leurs questionnements mais aussi pour qu’ils voient que nous constatons par nous-mêmes qu’une réglementation est correctement appliquée.
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