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01-06-2021
Les Assemblées Générales Ordinaire et Extraordinaire 2021

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L’Assemblée Générale Ordinaire (AGO) et l’Assemblée Générale Extraordinaire (AGE) 2021 se sont déroulées le samedi 29 mai à l’Auditorium du Lycée Fonlabour à Albi. S’agissant de l’AGO, au programme comme toujours, une partie statutaire obligatoire : le bilan comptable 2020, le rapport des vérificateurs aux comptes 2020, l’affectation du résultat 2020, le rapport moral 2020 ainsi que le budget prévisionnel 2021 ont été présentés et votés à la majorité des membres présents. Pour l’AGE, des modifications du règlement intérieur fédéral concernant la partie « réglementation et les parcours interdits à la pêche de la truite le vendredi » ont également été votées et adoptées à la majorité des membres présents tout comme les nouveaux statuts de la Fédération conformément à l’arrêté du 25 août 2020.

Ce rassemblement fût plus généralement l’occasion pour Jean BOYER, Président de la Fédération, de dresser un bilan sur les faits marquants et actions réalisées en faveur de la pêche et des milieux aquatique au cours de l’année 2020, une année singulière impactée très largement par le COVID-19. Vous trouverez ci-dessous en téléchargement un rapport moral très synthétique retraçant les moments forts de l’année dernière.

La Fédération tient à remercier les élus présents lors de cette AGO : Christophe RAMOND, Président du Département du Tarn, Claire FITA, Conseillère Régionale de la Région Occitanie, Philippe BONNECARRERE, Sénateur de Tarn, Muriel ROQUES-ETIENNE, Députée du Tarn, Marie-Christine VERDIER-JOUCLAS, Députée du Tarn, Richard COUDERC, Lieutenant de Louveterie du Tarn, Christophe GALINIE, agent de l’Office Français pour la Biodiversité et Richard ROGER, Trésorier de la Fédération Départementale des Chasseurs du Tarn.

Extrait du discours de Jean BOYER, Président de la Fédération au sujet de deux enjeux importants qui préoccupent particulièrement la Fédération : l’interdiction de la pêche au vif et la politique de continuité écologique.

« Nous sommes tous convaincus ici que notre activité participe activement au soutien de l’économie de nos territoires et notamment de nos territoires ruraux. Pourtant certains lobbies, bien que très largement minoritaires, s’emploient à imposer à tous un certain nombre de mesures qui vont nécessairement mettre à l’écart une proportion très conséquente des 1.500.000 pêcheurs français, notamment parmi les plus âgés. Ainsi les attaques contre la pêche de loisir se traduisent par des tentatives d’Interdiction de la pêche au vif. Sous la pression de l’association Paris Animaux Zoopolis certaines municipalités, entre autres : Paris, Grenoble, Bordeaux…ont succombé à la tentation en prenant des arrêtés municipaux d’interdiction de cette pratique. Vous noterez que ces métropoles doivent ignorer l’existence même des territoires ruraux.
Le loisir pêche n’est pas le seul à être dans le collimateur. En effet, c’est aussi la politique initiée en matière de continuité écologique qui fait les frais des lobbies de défense des moulins. Il y a 2 ans déjà, les délais légaux de mise en conformité (effacement de l’ouvrage ou création de passe à poissons) n’ayant pas été respectés par bon nombre de propriétaires, le législateur avait accordé des sursis conséquents au motif d’une politique dite « apaisée ». Aujourd’hui, on passe de l’apaisement à l’abandon via un amendement voté par nos députés le 7 avril dernier. En effet, dans le cadre du débat sur le projet de loi climat, l’Assemblée nationale a adopté un amendement qui rend impossible le financement public d’installations faisant obstacle à la continuité écologique des cours d’eau, au nom de la défense des moulins. Avec cette disposition, il sera donc impossible d’effacer un barrage, même inutilisé depuis des décennies, ce qui est le cas de la plupart d’entre eux. »



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